Pour les lycéens, soyons clair, l’objectif premier demeure l’obtention du Bac. C'est pourquoi mes cours consistent surtout à travailler sur la capacité de l’élève à argumenter, à développer un propos cohérent et solide à partir de concepts et de thèses divers, car aussi bien la célèbre dissertation que le non moins notoire commentaire de texte exigent la maîtrise d’un savoir, qu’il n’est pas ques...
Pour les lycéens, soyons clair, l’objectif premier demeure l’obtention du Bac. C'est pourquoi mes cours consistent surtout à travailler sur la capacité de l’élève à argumenter, à développer un propos cohérent et solide à partir de concepts et de thèses divers, car aussi bien la célèbre dissertation que le non moins notoire commentaire de texte exigent la maîtrise d’un savoir, qu’il n’est pas question de répéter comme une machine, mais qu’il convient de s'approprier, voire d'incorporer, afin de pouvoir emporter l’acquiescement raisonnable du lecteur.
Mon maître-mot est compréhension : On ne peut produire un bon travail de philosophie si l’on ne comprend pas ce qu’on lit et, bien sûr, ce qu’on écrit !
Il n’est pas rare que les étudiants se sentent désemparés face à la dissertation de philosophie. La matière leur paraît souvent absconse, peu accessible, trop éthérée, et l’exercice plus imposant qu’il n’est en fait. Je pense qu’il est tout d’abord nécessaire de dédramatiser. Tout le monde peut réussir une dissertation de philosophie à condition de faire un bon usage de sa raison.
Nous en arrivons ainsi à l’essence de ma méthode : l’analyse. Un sujet, pour être compris et traité, doit d’abord être bien analysé. Cela représente, à mon sens, au moins 70% du travail. Une fois le sujet analysé, c’est-à-dire réduit en ses éléments les plus simples, on est souvent étonné de voir à quel point il est ensuite facile d’élaborer un plan et d’amorcer le travail d’écriture.
Cette méthode analytique est tout aussi valable pour le commentaire de texte, même s’il faut l’adapter aux exigences de l’exercice. Mon expérience de l’Université, une pratique intense et régulière de la lecture et de l’explication de texte, me qualifient de fait pour former l’élève à l’exercice le plus récurrent dans les cursus universitaires de philosophie.
Former, et non formater !
Mon cours de philosophie se donne pour tâche d'éveiller l'esprit critique de l'élève, par la transmission de contenus de connaissance (citations, thèses, concepts philosophiques), mais aussi par le dialogue, essentiel à la fois pour saisir les éventuelles difficultés et pour entraîner la pensée.