Je suis étudiante en deuxième année de classe préparatoire, spécialité Lettres modernes. Etant passée par un Baccalauréat littéraire option internationale (baccalauréat bilingue français/anglais), j'ai plus découvert la littérature en quittant le lycée que lorsque j'y étais élève. Pour moi, le problème venait principalement du fait que mes professeurs n'étaient pas passionnés par cette matière, c...
Je suis étudiante en deuxième année de classe préparatoire, spécialité Lettres modernes. Etant passée par un Baccalauréat littéraire option internationale (baccalauréat bilingue français/anglais), j'ai plus découvert la littérature en quittant le lycée que lorsque j'y étais élève. Pour moi, le problème venait principalement du fait que mes professeurs n'étaient pas passionnés par cette matière, ce qui n'est pas mon cas. Le travail des oeuvres me paraît donc être essentiel pour comprendre les enjeux de la matière : comprendre la pensée d'un auteur, ses inspirations et ses combats permet de tisser un réseau de textes qui rend leur étude toujours plus stimulante. Chaque oeuvre doit pouvoir parler à l'élève, mais je pense qu'il est également important de varier les exemples pour ne pas écoeurer la lecture : je saurai donc m'adapter aux préférences littéraires de chacun, tout en proposant un panorama le plus large possible.
Mon baccalauréat m'ayant offert une solide formation en littérature anglaise, je peux également dispenser un enseignement dans ce domaine, qui m'intéresse tout particulièrement, d'autant plus que je souhaite me tourner vers des études de littérature comparée après la prépa. Si les règles linguistiques sont importantes pour comprendre la langue, elles ne seront cependant pas les fondements de mon enseignement : elles sont suffisamment répétées en cours d'anglais, dans chaque niveau, et ne font pas véritablement progresser l'élève. Ce qui est important, c'est d'abord la pratique de la langue. Je propose donc de fonder mon enseignement de la langue sur l'échange oral, à alterner avec l'étude de textes canoniques qui permettent d'acquérir une base solide en civilisation anglaise et américaine. C'est cette combinaison qui permet de véritablement progresser dans un domaine qui fait souvent peur, puisqu'il force l'élève à s'exposer dans une langue qui n'est pas la sienne.
Je suis l'aînée d'une fratrie de trois enfants et j'ai souvent aidé mes petites soeurs à faire leurs devoirs. Très tôt, j'ai donc appris que la patience et le calme sont la clef de l'enseignement (et il faut beaucoup de patience pour être l'ainée !), mais qu'il est nécessaire qu'ils s'accompagnent d'une approche détendue et stimulante de la matière. Réciter un cours à un élève ne fait donc pas partie de ma conception : je préfère laisser la place à un échange fécond sur des questions qui pourraient émerger suite au travail.
En espérant vous avoir convaincu,
Cordialement,
Oriane Teixeira