Jeanne Bigot

Lorsque j’avais 11 ans, je suis partie en voyage avec des enfants d’une dizaine de nationalités différentes et mes tentatives désespérées de communication en anglais m’ont persuadé de me mettre à l’apprentissage de la langue lorsque je suis rentrée. Car si notre monde communique de plus en plus, c’est grâce à la pratique globale d’une même langue que nous parvenons à créer des échanges culturels, artistiques ou scientifiques, échanges qui me semble essentiels. Par ailleurs, la passion que je voue à toute forme artistique me fait envisager l’enseignement de cette langue pour sa richesse linguistique et littéraire, mais également pour le mécanisme de pensée qu’elle apporte. Car si nous sommes proches de nos voisins anglais, notre système de pensée et particulièrement d’enseigner, chercher, apprendre est bien différent.