Comment l'instinct de survie influence-t-il nos capacités physiques ? A finir pour le dimanche 24 aout 2025

Saf ElAss
voici la partie 2 de mon memoire, qui parle pendant le danger, et enfait je ne sais juste pas quoi rajouter : 2 PENDANT 2.1 La physiologie de la réaction de survie Quand on se retrouve face à un danger, notre corps réagit directement pour nous protéger. Tout commence quand le danger est détecté, les informations sensorielles issus de nos sens vont d’abord être traités par le thalamus comme centre de relais, afin de mieux rediriger l’information. Face au danger, le cerveau ne doit pas réfléchir car cela lui fera perdre beaucoup de temps. Le thalamus va rediriger l’information grâce à des neurotransmetteurs (glutamates) vers l'amygdale, une zone du cerveau qui gère nos émotions, surtout la peur. Elle reçoit les informations de nos sens avant même que notre cerveau ait pris conscience afin de réagir rapidement face au danger. Dans certains cas, la réaction ne passe même pas par le cerveau : la moelle épinière peut déclencher directement un réflexe de survie grâce aux nerfs spinaux. Par exemple, lorsqu'on retire instantanément la main d'une flamme, l'information est traitée avant même d'atteindre le cerveau. Le thalamus envoie aussi les informations au cortex (préfrontal) qui envoie au striatum plusieurs messages de divers et multiples mouvements à faire, comme courir ou frapper. Le striatum, quant à lui, trie ces messages en fonction de la situation. Les mouvements essentiels seront envoyés au thalamus qui enverra l’information au cortex moteur pour transmettre le signal aux muscles. Tandis que les mouvements inutiles seront envoyés au noyau subthalamique (NST), partie du subthalamus. Le NST envoie des messages qui bloquent l’accès au thalamus. Et donc le message ne peut passer au cortex moteur qui exécute les mouvements. https://www.jci.org/articles/view/37563/figure/2 Au même moment, le thalamus transmet aussi l’information à l’hippocampe qui va évaluer si la situation est vraiment dangereuse. Il va fouiller dans les souvenir pour voir si le corps a déjà vécu la même situation. Si oui, l'hippocampe va corriger la peur, et s’adapter car le danger est connu. Si non, le corps ne peut arrêter/contrôler la réaction dû au manque d’expériences. Ces informations sensorielles sont transmises sous forme d’impulsions électriques par les nerfs afférents (du système nerveux sensoriel). La vitesse de transmission peut atteindre 120 mètres par seconde pour les neurones myélinisés, ce qui permet une réaction quasi instantanée. Puisque la taille humaine est d’environ 169cm (hommes et femmes confondus), un signal électrique ne prendra que 14 millisecondes pour traverser le corps de haut en bas. Apres l’identification du danger, l’amygdale envoie les signaux à l’hypothalamus, qui joue un rôle crucial dans le déclenchement de la réaction. L’hypothalamus, c’est le centre de commande qui active le système nerveux autonome, celui qui contrôle les mouvements involontaires. Mais plus précisément le système nerveux sympathique qui libère de la noradrénaline, un neurotransmetteur, sur certains organes (cœur, vaisseaux, muscles, yeux) pour les activer. Ensuite des signaux seront envoyés aux glandes surrénales afin de libérer de l’adrénaline. C’est ce système qui reprend et prépare le corps à réagir en accélérant le rythme cardiaque, en ouvrant les bronches pour mieux respirer et donc mieux s’oxygéner, en ramenant plus de sang vers les muscles pour un apport en énergie, en dilatant les pupilles pour améliorer la vision, en libérant rapidement du glucose du foie, en diminuant la circulation sanguine vers la peau pour limiter les pertes en cas de blessure. À ce moment, le corps peut choisir entre plusieurs réponses : se figer (la tétanie), fuir, se battre ou même parfois s’évanouir (sidération), selon les situations. Les réactions se font bien dans cette ordre-là en général, par exemple si le danger est une voiture qui fonce droite sur nous, c’est directement la fuite qui prend le dessus. L'hypothalamus active aussi l’hypophyse antérieur, en lui envoyant des CHR (hormones de libération de l’ACTH) grâce à un système porte appelé hypothalamo-hypophysaire. Une fois les hormones captées par l’hypophyse, il envoie des hormones importantes pour plusieurs organe du système endocrinien, comme les hormones adrénocorticotrope (ACTH), ou la thyréostimuline (TSH). L’ACTH va activer les glandes surrénales pour libérer l’hormones cortisol, et la TSH pour libérer les hormones thyroxines (T4) et triiodothyronines (T3) qui adaptent le métabolisme, l’énergie, la température corporelle. Contrairement à l'adrénaline qui agit tout de suite, le cortisol aide à gérer le stress sur le long terme. Il permet au corps d’utiliser l’énergie de manière plus efficace, en ralentissant des fonctions comme la digestion ou l’immunité, qui sont moins importantes dans l’instant. Ce qui est à l’inverse du système nerveux parasympathique, qui lui favorisera l’énergie dans la digestion et l’immunité, en ralentissant le rythme cardiaque et la respiration. https://www.pensersante.fr/gestion-du-stress-par-lorganisme-penser-sante Ce système nous permet de fournir une énergie bien plus grande que d’habitude. Comme l'explique Vladimir Zatsiorsky, un expert en biomécanicien, il y a une différence entre la "force absolue" (la force maximale théorique d'un muscle) et la "force maximale" (celle qu'une personne peut réellement utiliser consciemment). En général, une personne n’utilise que 65 % de sa force absolue quand elle s’entraîne, et un athlète peut monter jusqu’à 80 %, car un une force atteignant les 100% peuvent engendrer des blessures. Mais dans une situation extrême, comme une grosse peur, une personne peut utiliser une plus grande partie de la force absolue et accomplir des exploits incroyables. Quand le corps passe en mode survie, il a directement besoin d’énergie pour les muscles. Du coup, il utilise des réserves rapides qui fabriquent de l’ATP directement, ce qui te permet de sprinter ou de bouger super vite immédiatement. Quand ton corps doit réagir vite, il utilise ses réserves d’énergie immédiates pour fabriquer de l’ATP et permettre aux muscles de bouger super vite. Le cerveau envoie un signal électrique au muscle via la jonction neuromusculaire (lien entre le neurone et le muscle), où l’acétylcholine déclenche la contraction. Mais pour être plus précis, lorsqu’on contracte nos muscles, le potentiel d’action active le réticulum sarcoplasmique, une pochette remplie d'ions calcium. Ces ions calcium ont pour but d’aider la liaison entre myosine et actine, car en effet, le filament d’actine et couvert d’une couche qu’on appelle tropomyosine, elle-même couvert de troponine, une protéine qui sert de capteur d’ions calcium. La tropomyosine sert à éviter les contractions involontaires ou non contrôlés. Pour faciliter la connexion entre les deux filaments, le calcium va agir comme un couteau dans la plaie. Il va venir libérer de l'espace à la surface de l’actine en se liant aux troponines, afin de laisser une connexion s’établir entre myosine et l’actine. Les myofibrilles se contractent grâce au glissement des filaments d’actine et de myosine, ce qui fait bouger le muscle. Une fois le mouvement exécuté, les ions calcium retournent au lobby, les deux filaments se détachent et la tropomyosine recouvre de nouveau l’actine. Les boules accrochées au filament de myosine sont appelées tête de myosine. C’est elles qui s’accrochent à l’actine grâce à l’ATP qui sera transformé en ADP. (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0028377008004098) https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/10739/tropomyosine Par exemple, une femme qui peut soulever 45 kilos normalement pourrait en soulever 61 kilos si elle est poussée par la peur de sauver son enfant. Mais, même dans un état de panique totale, elle ne pourra jamais soulever une voiture de plus d’une tonne. Ça montre que l'instinct de survie peut vraiment augmenter notre force, mais il y a toujours une limite à ce que notre corps peut réellement faire, même avec l'adrénaline. L’adrénaline sert de turbo au corps lors d’un danger. Elle utilise le système de l’anaérobie alactique, c’est-à-dire un effort intense à courte durée. Il utilise les ATP déjà disponible aux alentours du muscles. Plus le temps passe, plus l’adrénaline laisse sa place au cortisol, qui arrive plus tard pour gérer l’énergie du muscle sur le long terme. Il passe du système d’anaérobie alactique au système anaérobie lactique (qui sert de transition), avant le système aérobie. Dans le système anaérobie lactique, le système utilise l’ATP produit par le glucose cassé en deux, qui est ensuite transformé en acide lactique lorsqu’il n’y a pas assez d’oxygène. L’accumulation d’acide lactique peut provoquer une fatigue musculaire. Quant au système aérobie, le cortisol produit de l’énergie grâce à la combustion du glucose et des acides gras avec l’oxygène. En gros, les muscles passent du mode turbo pour sprinter, fuir ou se défendre au mode endurance pour survivre. En gros, quand le danger arrive, le corps enchaine les réactions : de l’analyse du danger par l’amygdale jusqu’à la production des hormones qui vont nous préparer à agir. Mais, même si on peut aller plus loin que ce qu’on pensait possible, notre force reste limitée par les capacités réelles de notre corps. Il faut rester dans le monde réel et ne pas se croire dans un monde imaginaire et surnaturel. Enfin, après l’événement, le système parasympathique prend le relais pour ramener le corps à un état de repos, rétablissant la digestion, l’immunité et la relaxation musculaire, et permettant une récupération complète. 2.2 Blocage de la douleur pendant le danger Quand on est blessé, le corps peut temporairement empêcher la transmission de douleur au cerveau. La douleur captée par les nerfs sensitifs, transmettent directement l’info dela douleur via le système nerveux. Seulement, pendant une période de survie, le cerveau bloque volontairement la douleur afin de se consacre à la survie. C’est à ce moment-là que le corps active un système automatique, qui permet de réduire ou bloquer la douleur : c’est ce qu’on appelle l’analgésie due au stress. Le cerveau libère alors des substances naturelles qui jouent à la fois le rôle d'hormones et de neurotransmetteurs, les endorphines et les enképhalines, qui se fixent sur des récepteurs opioïdes dans la moelle épinière et dans certaines parties du cerveau. Ces substances empêchent certains messages, comme le glutamate, de transmettre correctement la douleur. Con fonctionnement est simple, lors de la transmission de la douleur, l’endorphine et l’enképhaline empêchent la transmission de neurotransmetteur d’un neurone à l’autre. Grâce à ce mécanisme, la douleur passe moins bien vers le cerveau, ce qui réduit fortement la sensation de la douleur. Cependant, bien que la douleur soit atténuée, après la période de survie, il y’a de forte chance qu’il y’ait une accumulation de neurotransmetteur qui aboutira à une douleur plus violente et plus intense pendant un certain temps. Mais bien sur tout dépends de la gravité de la douleur et des ressentis selon les individues
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