Bertrand Carbonneaux

Professeur de mathématiques – accompagnement exigeant et bienveillant, spécial cas bloqués

Je travaille avec des collégiens et lycéens qui ont perdu le fil : découragement, anxiété, trous dans le cours, devoirs qui s’empilent, confiance entamée. Mon rôle n’est pas de “faire des exercices à la chaîne”, mais de reconstruire des fondations solides, d’installer une méthode claire et d’aligner l’élève, les parents et le prof autour d’un cap commun. J’ai accompagné plus de 600 élèves au fil des ans, avec une réputation de clarté, d’empathie, et d’exigence bienveillante. J’interviens à domicile sur Saint-Gratien, Ermont, Eaubonne, Sannois, Argenteuil, Enghien-les-Bains, Épinay-sur-Seine, Deuil-la-Barre, Soisy-sous-Montmorency, Saint-Prix, Saint-Leu-la-Forêt, ainsi qu’en ligne.

Écoute & diagnostic

Tout commence par une conversation approfondie. J’écoute l’élève, j’observe ses cahiers, ses évaluations, sa manière d’aborder une question et de rédiger. J’identifie les lacunes structurelles (définitions, théorèmes non assimilés, raisonnements incomplets) et les freins invisibles (stress, croyances limitantes, organisation). Ce diagnostic initial n’est pas un test “punitif” : c’est une cartographie de départ, précise et apaisante. On sait d’où l’on part, et surtout pourquoi certaines notions résistent. C’est souvent là que l’élève soupire de soulagement : ce n’est pas “qu’il n’est pas bon en maths”, c’est qu’il manquait quelques pièces essentielles au puzzle.

Cap sur le cours

Sans cours compris, pas de progrès durables. Je reviens donc au sens des notions : à quoi sert une factorisation ? Pourquoi cette forme canonique est-elle si puissante ? Comment une inégalité se transforme-t-elle quand on multiplie par un nombre négatif ? J’aime utiliser l’histoire des idées et des exemples concrets pour relier la théorie à l’intuition. Quand le pourquoi devient clair, le comment suit presque naturellement. L’objectif n’est pas d’accumuler des techniques, mais de maîtriser la logique interne du chapitre : définitions, liens entre propriétés, et stratégies de preuves ou de résolution.

Méthode

J’enseigne une méthode que j’appelle le “tabouret magique” : Plaisir – Méthode – Régularité.
• Plaisir : retrouver le goût de comprendre. Un exercice bien choisi peut devenir un petit défi stimulant, pas une punition.
• Méthode : des fiches ultra-courtes (définitions essentielles, théorèmes incontournables, schémas de raisonnement) et des rituels simples (lecture active du cours, surlignage intelligent, mini-récitations).
• Régularité : de courtes sessions fréquentes valent mieux que de longues séances ponctuelles. On programme des révisions intelligentes (espacement, réactivation) pour consolider les acquis sans y passer des heures.
Cette méthode, testée et affinée depuis des années, crée un effet boule de neige : plus l’élève comprend, plus il se sent capable ; plus il se sent capable, plus il s’autorise à persévérer.

Rythme conseillé

Pour les profils en difficulté, je recommande des séances de 2h par semaine. Ce format laisse le temps de réactiver les bases, dérouler le cours proprement, s’entraîner, puis formaliser ce qui a été compris (trace écrite, mini-fiche, plan d’attaque pour la semaine). En “urgence” (décrochage marqué, examen proche), on bascule sur un rythme accéléré (2×2h) le temps de la remise à niveau. J’assume un choix de qualité : je prends peu d’élèves en parallèle pour préserver disponibilité, concentration et suivi.

Parents inclus

La réussite d’un élève se gagne en équipe. Après chaque séance, je fournis un débrief clair aux parents : ce qui a été retravaillé, ce qui est acquis, ce qui reste fragile, et le plan précis jusqu’à la prochaine rencontre (exercices ciblés, révisions, objectifs). Ce dialogue évite les malentendus (“il a travaillé, mais…”) et aligne les attentes. Les parents savent à quoi sert chaque étape et comment soutenir efficacement sans faire “à la place de”.

Entre les cours

Je reste joignable entre les séances (questions brèves, vérification d’une démarche, consigne mal comprise). Un message au bon moment évite qu’un doute s’installe pendant plusieurs jours. Ce fil continu sécurise l’élève et fluidifie les séances suivantes : on avance, sans rester bloqués. J’encourage des retours courts et réguliers (photo d’un brouillon, audio de 30 secondes) pour ajuster le tir immédiatement.

Spécial “cas bloqués”

Je travaille volontiers avec les élèves catalogués “décrochés”, “désespérés”, ou “pas faits pour les maths”. Très souvent, le problème est méthodologique et émotionnel avant d’être purement cognitif. Nous construisons des victoires rapides pour relancer la dynamique, puis nous consolidons patiemment. Je veille à préserver l’estime de soi : on ne dramatise pas les erreurs, on apprend d’elles. L’objectif final n’est pas la dépendance à un prof particulier, mais l’autonomie.

Résultats et horizon

Les premiers indicateurs que je surveille : clarté des raisonnements, qualité des rédactions, stabilité des fondamentaux, capacité à expliquer une notion avec ses mots. Lorsque ces repères virent au vert, les notes suivent naturellement. Pour les élèves de Première/Terminale, on vise une trajectoire Parcoursup sereine et, quand c’est pertinent, une mention méritée au bac. Je préfère parler d’exigence juste : on monte le niveau sans brûler d’étapes, en gardant le plaisir de progresser.

Engagement et cadre de travail

Mon engagement est fort : préparation en amont, matériel personnalisé, échanges entre les séances, rigueur sur les horaires et comptes rendus. En retour, je demande ponctualité, travail régulier, et respect des petits rituels fixés ensemble. Ce contrat moral est la clé d’une progression nette. Mon cadre est premium parce qu’il mobilise du temps hors séance et une implication suivie ; c’est un investissement qui vise des progrès durables, pas un “coup” avant un contrôle.