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L'internalisation : un moyen d'apprentissage

Si vous souhaitez étudier la psychologie par exemple, cet article concernant l'apprentissage peut vous intéresser. 

L’apprentissage a toujours jalonné le cheminement de l’évolution humaine, c'est la réponse intuitive à la soif du savoir et au vouloir de comprendre le monde.

En effet, le combat affreux que livre la curiosité innée à la conscience fut l’essence de la recherche d’information et de la liaison du naturel au culturel, autrement dit les organes vaquent à la perception et la conception d’une image claire et nette à propos du monde extérieur ; à fortiori le cerveau humain a la tendance, grâce à son élasticité et sa capacité d'adaptation, de développer des méthodologies cognitives aptes à la réception et le traitement de l’information d’une manière plus efficace et aisée.

Étant subjuguée par la structure cérébrale et son influence sur le développement, les psychologues et les pédagogues se sont penchés sur le sujet, tentant de décortiquer et optimiser les moyens d’apprentissage, qui sont considérés des intermédiaires entre l’être humain et son entourage. Par conséquent, les traits de la théorie d’internalisation ont été esquissés. Pour comprendre de quoi s'agit elle, il importe de souligner que toutes activités qui se déroulent à l'extérieur du cerveau est le fondement d'un processus cognitif. D’emblée, il est bien évident que notre existence au sein d’un cadre socioculturel nous permet de se développer à travers les interactions, qui forment tacitement la matière d’œuvre du cerveau, et donc on peut passer de la perception à la conception. Grâce à la primauté de certaines capacités, on peut appréhender quelques phénomènes, mais elles restent insuffisantes. D’où il s’avère nécessaire d'acquérir d'autres outils comme le langage, l’écriture, le comptage... et là émerge l'importance de l'internalisation comme un pont pour passer du concret à l'abstrait ; c'est-à-dire transformer une fonction ou une activité externe en un processus cognitif interne qui s'inscrira par la suite dans la catégorie de l'inconscient, c’est aussi une sorte de codification de l'information ayant pour but la rendre flexible à la manipulation.

Le cerveau essaye de reconstruire un modèle mental en se basant sur les données qu'il reçoit de l’extérieur par le biais des sens dans un contexte empirique. L’un des exemples les plus significatifs est celui des outils utilisés pour faciliter l'apprentissage du comptage aux enfants, comme l'Abacus et les bâtons, et à travers lesquels on façonne un modèle mental. Au début, lorsqu'on apprend l'addition, on cherche à arriver à la dizaine supérieure ; imaginons qu'on veut effectuer l’opération suivante 14+37 : on sait que pour aller à 40 on doit ajouter 3 à 37, donc on va la soustraire de 14 et il en restera 11, par la suite, il devient facile de calculer la somme de 40+11 qui donnera 51. Par le principe d’internalisation, cette méthodologie devient un rituel, ce qui nous permettra de faire des additions plus complexes sans y faire attention. De même pour la mémorisation, lorsqu'elle concerne un texte qui n’est pas de sa propre production, le cerveau quête des procédés pour y aboutir, le plus commun est celui d’associer chaque mot ou paragraphe à un sujet de quotidien. L’internalisation a maints avantages sur le plan personnel puisqu'un sens d’autonomie et de sagacité se développe. Le pouvoir d’établir un lien entre l'interne et l'externe sert de tremplin pour une bonne profonde compréhension et connaissance du monde. En outre, ce processus participe au modelage d’une personnalité équilibrée et forte si elle s'applique sur les valeurs et les émotions, puisqu'elle reflète un niveau de maturité et de conscience.

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