Souazara 14 réponses
En quoi le doute serait le commencement de tout savoir ?
Cristina
3 réponses
Bonjour à tous. Ma prof de philosophie nous a donné ce thème à travailler... Quelqu'un peut-il m'orienter ? Merci
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Réponses
Alain Missler
Problématique :
En quoi le doute peut-il être considéré comme le point de départ de toute connaissance ? Est-il un moteur de recherche de la vérité ou bien une entrave à celle-ci ?
Thèse :
Le doute, en tant qu'attitude intellectuelle consistant à remettre en question nos certitudes, peut être perçu comme le fondement de tout savoir. En effet, c'est par le doute que nous sommes poussés à examiner de manière critique nos croyances et nos idées préconçues, ouvrant ainsi la voie à une exploration plus approfondie de la réalité et à une compréhension plus nuancée du monde qui nous entoure.
Antithèse :
Cependant, le doute excessif peut également conduire à une paralysie de la pensée et à une impossibilité d'arriver à une conclusion satisfaisante. Il peut générer de l'incertitude et de l'indécision, ce qui peut rendre difficile l'acquisition de connaissances solides et la prise de décisions éclairées.
Conclusion avec ouverture :
En conclusion, le doute peut être un outil précieux dans la quête de connaissance, mais il doit être utilisé avec discernement. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre le scepticisme nécessaire à tout processus d'investigation intellectuelle et la confiance suffisante pour avancer dans notre compréhension du monde. Ainsi, le doute peut être considéré comme le commencement de tout savoir lorsqu'il est utilisé de manière constructive et guidé par la recherche de vérité.
Cette réflexion invite à approfondir notre compréhension du rôle du doute dans la formation de nos convictions et dans notre engagement envers la recherche de la vérité.
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Diaryata
Déjà il faut bien définir le sujet : lorsqu’il y a un doute c’est qu’il n’y a aucune certitude. Sans certitude on se permet de se poser des questions et c’est là le commencement de tout savoir parce qu’il se permet de remettre en question des vérités trop vite acceptées. Tu peux t’aider de tous les philosophes sceptiques.
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Francis EBEKOUA
La question de la valeur du doute dans le processus d'acquisition formelle de toute connaissance, est loin d'être d'une analyse aisée à tenir. Si a priori, la connotation étymologique de ce concept laisse percevoir, une absence de certitude en général, de façon particulière, appliquée au domaine de la connaissance, il véhiculerait cette idée de défaut de connaissance réputée vraie, certaine, indéniable. Mais si, c'est ainsi l'impression que l'on a dans un premier temps, une remarque quant au fonctionnement du psychisme humain dans sa quête et volonté de savoir, nous conduit vite à douter du doute dans la première impression que l'on a d'elle. On se constate que le doute intervient impérieusement dans tout processus intellectuelle d'acquisition de connaissance. Mais quoi donc? Comment cela est-il rendu possible ?
Les prétextes que l'on pourrait avancer pour justifier une telle perception peuvent être diverses, mais, nous pensons franchement que la plus grande de doute, est que le doute est le point de départ de l'acquisition de connaissance. En réalité, comment parvient-on à connaître ce qu'on connait pas? Par quelle alchimie obtient-on la maitrise d'une science que l'on a jamais vu ni entendu avant son époque par exemple ? C'est par le fait que l'esprit humain dans sa dimension intellectuelle la plus originelle, sensorielle, à mesure du temps, s'est découvert la capacité d'apprendre et le savoir, par ces étonnements, ces remarques. C'est l'étonnement ou la remarque de son ignorance face à des choses cachées jadis mais qui désormais en lumière, que le processus de la connaissance prend son court. C'est de là que tout part. Le doute, avant tout est une faculté de constat et d'étonnement, un vecteur d'identification de la nécessité d'une quête et par la quête assumée que se dégagent les premiers éléments du savoir humain.
Mais aussi, le doute est un facteur de consolidation de toute connaissance. Le géocentrisme a servi à montrer que même les sciences les plus évoluées ne détiennent la connaissance absolue. Il y a toujours une connaissance de plus à acquérir. Une chose de plus à découvrir. Le jour où l'humain se découvrait plus de choses à découvrir, ce serait ainsi là l'apocalypse, en gros la fin. Ainsi, le doute n'est pas seulement qu'une absence de certitude, mais aussi, un moyen de mettre tout en œuvre pour se rassurer de l'objectivité non pas la plus absolue, mais la plus élevée de la connaissance déjà acquise. Ainsi, douter permet de consolider.
Si donc pour résumer, il faut terminer par une seule phrase cette courte réflexion sur votre sujet, serait-ce possible de le dire haut et fort, le doute conditionne la connaissance, c'est en cela qu'elle lui utile, tout la vérité, la mort, la richesse, la santé, seraient des mots inexistants en l'absence du mensonge, de la vie, de la pauvreté et de la maladie (c'est parce que l'on parle de l'une, qu'il est possible de parler de l'autre).
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