Qu'est-ce que c'est le contrat social, selon Rousseau et Hobbes ?

Pierre 12 réponses
Bonjour, pouvez-vous m'expliquer le terme contrat social, selon Hobbes et Rousseau ? Merci
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Bonjour, le contrat social selon Hobbes et Rousseau est le fait que les individus acceptent de contraindre une partie de leurs désirs et libertés individuelles afin de vivre en société. Cette vie en société est garantie par la création de l'Etat, organe qui permet la régulation de cette vie en société et qui s'engage à protéger les individus qui la compose.
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Hobbes plutôt utilisait le terme"pacte social". Le pacte social,selon lui,est une institution pour les hommes de diriger la société mais pas selon l'ordre établi des choses. Contrairement à Rousseau,qui, dans le contrat social,le conçoit la volonté des hommes de s'unir ensemble pour plutôt restaurer un ordre établi autrefois problématique pour la société. Il poursuit dans sa pensée en ajoutant que c'est un principe pour lequel les hommes gagneraient plus à démocratiser la société.
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Bonjour Pierre, Le pacte hobbesien et le contrat rousseauiste ont la même tête, c'est à dire qu'en principe c'est un deal pour arrêter de se mettre des coups et vivre ensemble. Par contre c'est l'origine de ce deal qui diffère: chez Hobbes il est nécessaire de par la violence de l'Homme à l'état de nature; chez Rousseau il est la conséquence de la propriété privée qui va pervertir l'Homme. Oui, chez Rousseau on est de nature des êtres super chouettes mais dès qu'un homme plante un drapeau en revendiquant une terre, ça part en cacahuète! Du coup on a besoin de règles pour s'entendre sinon ce serait vite le désordre et la guerre de tous contre tous. Les ouvrages de référence sont le "Léviathan" de Hobbes "le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité entre les hommes" et "le contrat social" chez Rousseau.
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Le contrat social est chez Hobbes et chez Rousseau un moyen par lequel l'homme a la possibilité de se défaire de ses pulsions, de ses désirs personnels pour s'arrimer à la volonté générale, à la société. Chez Hobbes, le contrat social permet à l'homme d'être en sécurité car il est de nature belliqueuse mesquine et donc dangereuse. Chez Rousseau, l'homme est de nature paisible, bonne, mais c'est en société qu'il devient mauvais. Au plaisir d'avoir aidé.
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Chez Hobbes pas de contrat. Chez Rousseau, il s'agit d'une hypothèse mentale succédant à l'état de nature.
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Le contrat social est un concept clé dans la philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau et Thomas Hobbes, deux penseurs majeurs de l'époque moderne. Cependant, leurs idées sur le contrat social sont différentes. Pour Hobbes, le contrat social est une hypothèse théorique qui explique l'origine et la nécessité de la société civile. Selon Hobbes, dans l'état de nature, sans gouvernement ni lois, les individus vivent dans un état de guerre de tous contre tous, où la vie est "solitaire, pauvre, brutale, et courte". Pour échapper à cet état de nature chaotique, les individus consentent à former un contrat social en cédant leurs droits naturels à un souverain absolu, qui détient le pouvoir coercitif nécessaire pour maintenir l'ordre et garantir la sécurité. Ainsi, pour Hobbes, le contrat social est un acte volontaire de renonciation aux droits individuels en faveur d'un gouvernement fort pour assurer la paix et la stabilité dans la société civile. En revanche, pour Rousseau, le contrat social est basé sur l'idée de la volonté générale, qui représente l'intérêt collectif de la communauté. Selon Rousseau, dans l'état de nature, les individus sont libres et égaux, mais leur liberté est limitée par leurs besoins et désirs égoïstes. Pour sortir de cette condition et établir une société juste, les individus doivent se soumettre à la volonté générale par le biais d'un contrat social. Ce contrat implique que chaque individu renonce à ses droits particuliers en faveur de la volonté générale, qui est censée représenter le bien commun. Ainsi, pour Rousseau, le contrat social est un moyen de concilier la liberté individuelle avec l'autorité collective de la volonté générale. En somme, pour Hobbes, le contrat social est un moyen de garantir l'ordre et la sécurité par le biais d'un gouvernement fort, tandis que pour Rousseau, le contrat social est un moyen de réaliser la justice et la liberté par le biais de la volonté générale. Leurs idées sur le contrat social reflètent des conceptions différentes de la nature humaine et des objectifs de la société civile
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Pour rousseau, il s'agit d'une Aliénation total, c'est à dire que chacun se donne pour la communauté. Il n'y a plus de personne propre car la communauté passe avant le reste. D'où un Contrat Social qui lie chacun à un tout. Qui dit un tout, dit également une prise d'égalité et de liberté total. S'il existe alors de l'esclavage c'est que l'esclave a choisi de ne plus être libre. Hobbes pense qu'au contraire, il existe une forme de hiérarchie délimitant des classes car chacun possède une mission dans la société. Comme le roi qui a pour mission de protéger et de gouverner son peuple pour le faire progresser. S'il échoue à sa quête il est alors destitué de ses fonctions.
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Bonjour, « du contrat social » est un ouvrage de Rousseau qu’il sous-titre « principes du droit politique », parceque dans les rapports de pouvoir, le contrat assure à chacun d’être l’égal d’un autre, et que des individus qui s’associent sont plus forts face à une autorité, qu’un seul individu (I,6). L’idée de contrat et la présentation qu’il en fait dans son oeuvre, Rousseau la reprend de Hobbes qui l’avait pensé en philosophie politique un siècle auparavant, notamment dans son ouvrage le plus célèbre, le Léviathan (I,14). Mais Hobbes pensait le contrat de manière largement différente, d’une part entre les sujets eux-mêmes, et d’autre part entre les sujets et le souverain. D’abord, entre les sujets, le contrat à effet immédiat est distingué du pacte, pacte qui implique qu’un des contractants diffère ou remette à plus tard le respect total du contrat, et ensuite avec le souverain, où le contrat enlève de la liberté individuelle pour permettre plus de sécurité, et pas plus d’égalité.
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Pierre
Membre depuis juin 2020