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Les Etats : acteurs démodés des relations internationales ?

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Des acteurs très influents

Les États sont des acteurs très influents. En effet, ce sont eux qui, au final, font les lois et ils ont un pouvoir sur les autres acteurs. Ils sont au summum de la hiérarchie et représentent une forme ultime et incontestée de puissance. D'après John Mearsheimer, les États cherchent toujours à être plus puissant, quitte à affecter et/ou éclipser les autres acteurs. Par exemple, à l'ONU (institution internationale), les acteurs sont très importants en tant que membres en charge de prendre les décisions. Sans eux, l'institution n'existerait pas.

Pas tous dans le même panier

Certains États sont plus faibles que d'autres. Par exemple, certains ont besoin d'aide extérieure pour arrêter une crise ou empêcher des acteurs violents comme des groupes terroristes de prendre le pouvoir. Cette inégalité peut être causée par énormément de facteurs comme l'interférence d'autres États, de la corruption, de mauvaises institutions, etc. De l'autre côté, les pays les plus puissants (surtout des pays occidentaux et/ou de l'hémisphère Nord) sont beaucoup plus puissants. C'est notamment le cas des membres du Conseil de Sécurité de l'ONU - ils sont plus puissants, plus légitimes et ont la responsabilité de protéger et aider les autres États dans le besoin.

Une perte de vitesse au profit d'autres acteurs 

Les nouvelles technologies ont permis à certains acteurs comme les ONG, les individus et les acteurs économiques (ex: GAFAM) de gagner en influence en encourageant ou non certaines décisions prises par les États. Aussi, des organisations internationales comme l'organisation mondiale du commerce (OMC) créent des règles et punitions pour limiter le pouvoir des États.

Quelle évolution ?

Alors que notre monde évolue rapidement dans un contexte de mondialisation, la notion d'intérêt national des États, elle, n'a pas du tout changé - elle est toujours basée sur des préoccupations égoïstes et non globales, ce qui complique fortement la réponse à des challenges globaux. Par exemple, cela empêche les États d'avoir une réponse coordonnée et efficace contre le changement climatique.

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