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Droit | À la recherche de la justice en France

Si vous souhaitez comprendre la justice française, l'idéal est d'étudier ou de prendre des cours de droit

Si l'on considère que le budget de la Justice, en France, ne représente que 0,7% des dépenses publiques, l'on peut commencer à évoquer les innombrables problèmes que posent à la fois les institutions juridiques, judiciaires ou administratives, l'immensité pléthorique des textes de lois, décrets, arrêtés, écrits en tous genres ayant valeur coercitive, l'invraisemblable imbroglio que génèrent les applications jurisprudentielles de toute nature desquelles résultent souvent des "vérités" totalement contradictoires. Si l'on ajoute à tout cela l'extrême lenteur de cette justice qui se mesure généralement en décennies ou se termine en queue de poisson, je doute qu'il se trouve beaucoup de citoyens satisfaits par cette institution et par la façon dont elle est gérée.

Napoléon Bonaparte avait réussi, en codifiant les lois, à remettre un peu d'ordre dans la boutique, mais dans notre pays de droit écrit, la politique, les idéologies, les humeurs et les modernités de circonstance ont rapidement réussi à rendre l'ensemble inextricable et, par conséquent, éminemment injuste.

Les avocats ont été réduits au silence, la plupart du temps avec leur consentement béat ; les procureurs nourrris d'ambition se sont couchés à défaut d'être debout, et la justice est devenue l'affaire des médias et des journalistes qui, dans un sens ou dans un autre, conduisent le devenir des affaires dont ils s'emparent ou qu'on leur donne à disséquer.

De surcroît, quand on voit qui préside le Conseil Constitutionnel ou le Conseil d'Etat, qui nomme les Hauts Responsables des cours de Justice et comment se comportent ceux que Napoléon désignait comme les hommes les plus puissants de France, le Juge d'Instruction, on ne peut qu'être saisi d'effroi à l'idée de risquer un jour d'être happé dans cet engrenage.

Et pourtant les litiges sont nombreux, même si l'on tente toujours en premier lieu de décourager les éventuels plaideurs en multipliant les médiations ou conciliations obligatoires, puis en matraquant de charges et d'impôts les avocats à chacun des stades de leurs interventions de sorte à générer un coût inabordable pour le commun des mortels.

L'intelligence artificielle semble aujourd'hui le seul espoir d'un retour vers une justice juste et sereine, et je fais partie de ceux qui la souhaitent au plus vite. 

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Henry Flecher

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Me Henry Flécher Avocat Honoraire après 42 ans de pratique professionnelles et plusieurs années d'enseignement (Ecole Nationale de Procédure, Facultés de droit)Contacter
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