L'importance de la philosophie dans la formation académique

Nombreux sont les élèves qui négligent les cours de philosophie ou la travaillent par intérêt, pour qu'elle ne soit pas pénalisante en termes de notes dans le cadre de leurs épreuves. Pourtant, les élèves gagneraient beaucoup plus en changeant leur manière d'aborder cette matière, de la travailler, et qui, sur fond de sérieux et de travail régulier, leur sera reconnaissante en les récompensant d'une bien meilleure note. Cet article essayera donc de vous présenter les avantages qu'offrira l'étude et le travail assidus de la philosophie, ainsi que quelques conseils méthodologiques qui vous permettront de prendre goût à cette matière, de l'apprécier en cours, et surtout de performer pendant les épreuves. 

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Tout d'abord, une grande partie des bacheliers abordent cette nouvelle matière avec appréhension, pensant être confronté à une matière incompréhensible, où il est impossible d'avoir de bonnes notes, où rien n'est vrai sans pour autant être faux... Il est clair qu'une telle vision de la matière portera préjudice à l'élève et se répercutera, sans grande surprise, sur ses notes. Ainsi, les élèves doivent revoir leur perception de la matière. On apprend à aimer la philosophie quand on arrive à aimer l'apprentissage de celle-ci. Pour cela, afin d'apprécier la philosophie, il faut redéfinir la matière et surtout, ne pas l'enfermer dans des considérations et calculs exclusivement académiques. 

Avant toute chose, la philosophie n'est pas un corpus de théorèmes, de règles, de lois, de formules à apprendre par cœur, pour les réciter le Jour J et les oublier juste après : rien de tout ça. La philosophie doit être considérée comme un moyen vers la vertu, vers l'intellect et vers une attitude que l'on pourra adopter en toutes circonstances, au-delà de notre parcours académique. En effet, philosopher, c'est apprendre à remettre en question ses propres convictions, ses idées intimes pour pouvoir accéder à la vérité. Philosopher, c'est soumettre tout énoncé à un regard critique pour pouvoir en tester la viabilité, la pertinence et le chemin logique qui nous mène à tout résultat. Enfin, et je fais appel à mon expérience personnelle, la philosophie permet de développer une vision globale, générale sur une série de questions existentielles telles que le Bonheur, le Plaisir, la Religion, la Liberté, la Conscience et qui contribuent à nous faire grandir intellectuellement en tant qu'élèves et étudiants, mais surtout en tant qu'Homme, car plus on apprend, plus on est au contact de tels concepts, plus on vit, plus on est libre. "En philosophant, on n'apprend pas, on désapprend ce qu'on croyait connaître et on lève le voile d'ignorance qui nous privait du contact des choses intelligibles". 

Cependant, cette attitude à l'égard de la philosophie est nécessaire, mais non suffisante. Elle doit aussi être accompagnée d'un certain nombre de réflexes de travail permettant à l'élève de fructifier cet intérêt, et de le convertir en performance académique. 

Il faut rester au contact de la matière, lire, s'instruire, et dans le cadre de la préparation des examens de philosophie, ficher ses cours en fonction des thèmes que l'on aborde. Dans la lignée de ces propos, et grâce à mon expérience personnelle, je recommande des "Fiches Notions" à la place de "Fiches Auteurs" ou "Fiches Courants Philosophiques". Prenons l'exemple de la notion suivante : l'Etat. Je conseille en première partie de regrouper toutes les idées d'abord propres/exclusives à l'État : définitions, auteurs incontournables, idées clés, dates clés... Ensuite, il faut essayer de décliner cette notion sous toutes ses formes, avec des exemples et citations pour chaque déclinaison : 

- L'État et la violence

- L'État et la liberté 

- L'État et la politique

- etc... 

Là encore, il n'y a aucune loi à suivre concernant la composition des déclinaisons : la seule loi qui puisse exister répond à une logique de diversification. Permettez-vous d'utiliser des références artistiques, filmographiques, littéraires, cinématographiques... Évitez les exemples passe-partout et ceux issus de la culture rap. Tout en gardant en tête qu'ils servent avant tout à appuyer un raisonnement personnel, dont les connaissances philosophiques doivent servir de base première.