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Terminale : la notion de Bonheur en philosophie (partie 1)

Le Bonheur,

Quelle notion étrange ! À la fois évidente et connue de tous et en même temps incomprise du plus grand nombre. Mais comment peut-on définir ce concept si essentiel à notre vie

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Mine de rien, il y a un petit enjeu concret : si on ne sait pas ce que c'est que le Bonheur, comment faire pour le viser ? C'est bien gentil de vouloir être heureux, mais qu'est-ce que ça signifie et surtout comment faire ? 

Alors à ce stade, il y a plusieurs possibilités. Commencer un article de bien-être et d'estime de soi, abandonner en baissant les bras parce que de toute façon "le bonheur est propre à chacun, il n'y a pas de définition unique" (oui, oui, vous y avez pensé, ne faites pas semblant), ou se dire que si des dizaines de personnes plus intelligentes que nous se sont posées la question avant nous c'est que ça valait le coup et s'engager vers la voie sans retour de la RÉFLEXION PHILOSOPHIQUE (il est encore temps de partir...). 

Bon, tout d'abord d'où vient ce mot ? Bonheur ? Ne dit-on pas "à la bonne heure !" quand nous sommes satisfaits ? Eh bien ça n'a rien à voir. Ou plutôt pas de façon immédiate. Le terme de Bonheur tire son origine de nos racines latines (eh oui, maman avait raison de nous pousser à en faire) : bonum et augurium. En français, cela donne "bon augure". C'est de la chance quoi... Si ce qui vous arrive dans la vie est positif et que vous avez l'impression que vous avez une meilleure vie que votre voisin, vous êtes heureux. 

Et bien mine de rien, ça nous fait un bon point de départ, car certains philosophes ont pris ce chemin de pensée pour développer la philosophie Hédoniste.
Le principe est simple : s'il vous arrive un truc pas cool ou déprimant, vous risquez d'être malheureux. Si vous devez fournir des efforts, ça va être contraignant et vous allez être malheureux. Si vous arrivez à satisfaire vos besoins, ça vous fait plaisir et vous êtes heureux. 

Et hop là, première définition possible du Bonheur : le bonheur est la somme de tous les plaisirs. Autrement dit, pour les hédonistes, il faut toujours chercher le plaisir, sans cesse combler nos besoins et désirs les plus immédiats afin d'éviter toute souffrance, toute attente, tout désespoir. Au contraire, il faut savoir, dans les circonstances du moment présent, saisir ce qui pourra me combler au mieux et au plus vite dans le but de ne jamais être dans une souffrance quelconque. Et alors ce faisant, j'aurai atteint une satisfaction maximale à chaque instant de ma vie sur une durée continue, donc je serai nécessairement heureux.

Imaginez cela comme une flèche continue représentant votre vie. Un trait sur la flèche signifie un moment de bonheur. Eh bien, si ces moments se multiplient au point de se succéder sans interruption tout au long de votre vie, bien malin sera celui qui pourra remettre en question votre joie.

Ou peut-être pas... Mais c'est ce que nous verrons dans la seconde partie !

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Timothée
Cours particuliers - Philosophie
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