Philosophie en terminale : enjeux et difficultés

  La rencontre avec la philosophie en terminale peut être déstabilisante, on y découvre de nouveaux modes de pensée dont on ne voit pas forcément le but. En filière littéraire principalement, le programme est très dense et les concepts et auteurs sont très nombreux. Pourtant, ce n'est pas cette densité de contenu qui forme la principale cause aux difficultés rencontrées. Il y a pour moi trois points essentiels qui permettent de surmonter ces difficultés et mieux aborder le contenu :
- Avoir une vue d'ensemble du programme et de ses objectifs : cette première introduction à la philosophie a pour enjeu d'offrir un "panorama" de la pensée occidentale, en donnant un aperçu de son évolution et la diversité de thématiques qu'elle aborde.
- Saisir ce qu'est le "concept", outil principal de la philosophie, qui est une manière particulière de concevoir les idées et la manière dont elles s'articulent. Les concepts développés par un philosophe ne jaillissent pas du néant : ils apparaissent dans un contexte donné en réponse à un problème donné, et s'appuient sur des concepts préexistants. Travailler directement sur l'essence du concept et son évolution constitue le meilleur moyen d'avoir cette "vision d'ensemble" de la pensée.
- Développer une méthodologie solide pour aborder les deux composantes de l'épreuve du baccalauréat que sont la dissertation et le commentaire de texte. C'est sur cette méthodologie que s'appuie la réflexion philosophique et c'est un élément qui est autant valorisé lors du baccalauréat que la capacité à retranscrire et analyser le contenu vu en cours.

Ces points peuvent être développés à la fois en partant des programmes et manuels de terminale, à la fois par une réflexion sur le contexte et les enjeux de concepts clés, ce qui est peu abordé en cours, en raison du temps limité et de la densité des programmes. Ma mission est donc de mettre l'accent sur ces trois points en complément du programme standard.