Qui suis-je?
Après avoir obtenu un Master en droits fondamentaux, j’ai travaillé au cœur de plusieurs agences des Nations Unies, sur l’éducation et les droits humains. J’y ai réalisé combien l’approche intellectuelle de l’être humain dominait tandis que l’ancrage physique, la simple présence à soi-même et à l’autre faisaient défaut pour appréhender au mieux la diversité, la valeur de chacun. Je...
Qui suis-je?
Après avoir obtenu un Master en droits fondamentaux, j’ai travaillé au cœur de plusieurs agences des Nations Unies, sur l’éducation et les droits humains. J’y ai réalisé combien l’approche intellectuelle de l’être humain dominait tandis que l’ancrage physique, la simple présence à soi-même et à l’autre faisaient défaut pour appréhender au mieux la diversité, la valeur de chacun. Je me suis alors tournée vers un travail sur le corps par le mouvement, la danse, le théâtre et le chant, pour tenter de définir par la pratique la notion phare des droits humains : la dignité humaine. Auprès des Indiens Kichwa, puis Mohawks, j’ai compris que, plus que les techniques artistiques physiques ou vocales que j’apprenais dans les écoles de théâtre et de danse que j’avais rejoint, il me manquait une reconnexion physique à ma propre présence. Mon parcours vers l’intégration de ce travail , puis sa transmission pédagogique, a été marqué par Yoshi Oida, pédagogue, acteur et directeur d’acteurs que j’ai assisté pendant trois ans et par May Kazan, danseuse spécialiste du corps-espace-temps, auprès de qui je poursuis une formation continue depuis une quinzaine d’années.
Mon étude du yoga et des ateliers de conscience du mouvement s’est faite à partir de cette approche complète qui envisage l’être humain comme un tout homogène à la fois dans son corps, sa voix, sa présence. Doux et respectueux des particularités de chacun, les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis de condition physique. Ils s’adressent à des publics très divers : clients privés, sportifs, enfants, artistes, monde de l’entreprise et publics migrants ou femmes ayant subi des violences. Je souhaite continuer d’ouvrir ces cours au plus grand nombre et d’œuvrer à la transmission de ces bases vers la détente, la souplesse, la confiance, l’aisance, la disponibilité du corps humain épanoui.