Analyser une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle
J'aime"Analysez la proposition subordonnée conjonctive en fonction de complément circonstanciel dans la phrase suivante" : voici typiquement le genre de question de grammaire qui peut t'être posée le jour de l'oral du Bac de français !
Alors, comment analyser une proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel ?
D'abord, faire les choses dans l'ordre : reconnaître une proposition subordonnée, reconnaître une conjonctive, reconnaître un complément circonstanciel.
Proposition subordonnée
On l'appelle subordonnée parce elle dépend d'une proposition principale dont elle complète le sens. Dans la phrase, la proposition principale peut former une phrase simple à elle toute seule, alors que la subordonnée ne peut pas exister sans la principale.
Ex : Je partirai quand je serai prêt.
Il y a deux verbes conjugués (partirai, serai), donc deux propositions. "Je partirai" est la principale, car elle peut former une phrase simple. "quand je serai prêt" est la subordonnée, car elle dépend de la principale.
Proposition subordonnée conjonctive
On l'appelle conjonctive parce qu'elle est introduite par une conjonction de subordination simple (que, si, comme, quand...), ou une locution conjonctive composée de plusieurs mots dont "que" (bien que, alors que, pour que, afin que, dès que, pourvu que, tandis que, en attendant que...).
Ex : Je t'ai écrit un message pour que tu trouves le chemin de la maison.
"Je t'ai écrit" est la principale
"pour que tu trouves le chemin de la maison" est une proposition subordonnée conjonctive, introduite par la locution conjonctive "pour que".
Proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel
Dans la phrase, elle occupe la fonction de complément circonstanciel, exactement comme le ferait un adverbe ou un groupe nominal dans une phrase simple : elle sert à préciser les circonstances de l'action verbale.
Ex :
Je partirai dès que je serai prêt : "dès que je serai prêt" est une proposition subordonnée conjonctive, introduite par la locution conjonctive "dès que", et complément circonstanciel de temps (elle répond à la question : quand ?).
Je t'ai écrit un message pour que tu trouves le chemin de la maison : " pour que tu trouves le chemin de la maison" est une proposition subordonnée conjonctive, introduite par la locution conjonctive "pour que", et complément circonstanciel de but (elle répond à la question : pourquoi, dans quel but ?).
Le jour de l'oral du bac, si l'examinateur te pose cette question de grammaire, tu dois donc faire attention à bien choisir la proposition que tu vas analyser : une proposition subordonnée relative peut aussi être complément circonstanciel, il faut donc être sûr de bien choisir la proposition subordonnée conjonctive.
Ex :
L'examen pour lequel j'ai travaillé s'est bien passé : "pour lequel j'ai travaillé" est une proposition relative, introduite par le pronom relatif "pour lequel"
J'ai travaillé pour que l'examen se passe bien : "pour que l'examen se passe bien" est une proposition conjonctive, introduite par la locution conjonctive "pour que".
Les deux sont des compléments circonstanciels, mais la relative complète le nom (antécédent) "examen", alors que la conjonctive complète le verbe "travailler".
On s'entraîne ?
« et quoiqu'elle fût dans une extrême jeunesse, l'on avait déjà proposé plusieurs mariages. » (Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves)
Dans cette phrase, la proposition principale est : "l'on avait déjà proposé plusieurs mariages".
"quoiqu'elle fût dans une extrême jeunesse" est la proposition subordonnée conjonctive. Elle est introduite par la conjonction de subordination "quoique (quoiqu')", et elle est en fonction de complément circonstanciel de concession.
Trouver le prof particulier idéal pour réviser le bac
Voilà, tu en sais plus maintenant sur les propositions subordonnées conjonctives compléments circonstanciels. J'espère que cet article pourra t'aider le jour de l'oral et je te souhaite bon courage dans tes révisions !
